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Verre à moitié vide, moitié plein ou … histoire de positivisme


Que préférez-vous un verre à moitié vide ou moitié plein ? J’ai parfois été surprise par la réponse.

La réponse me paraissait évidente mais non, pas pour tous !

Les plus rationnels vous diront c’est la même chose, d’autres vont répondre le verre à moitié vide...ou plein.

Tout est question de point de vue et… de carte du monde.

Malgré tout, la majorité opte pour le verre à moitié plein. Car dans notre esprit c’est plus positif.

Pour commencer, Un peu de psychologie !

Des études faites par des psychologues (Adam Tversky et Daniel Kahneman) ont démontré l’influence que peut avoir la présentation d’une problématique.

Pour leurs études, ils ont posé la question suivante : Une nouvelle épidémie de grippe asiatique frappe la France avec une probabilité de faire 600 morts.

Deux options se présentent à vous, A et B.

Vous devez décider si vous optez pour le programme A qui permet de sauver 200 personnes ou si c’est le programme B, il est probable que 400 personnes meurent.

Votre choix ?

Sans réfléchir, spontanément quelle est votre réponse ? Pour le plus grand nombre, c’est sauver 200 personnes (72%).

Les chercheurs pensent que nous sommes des êtres peu rationnels et que notre analyse de l’information (article intitulé par les chercheurs « le contexte des décisions et la psychologie du choix ») dépend de la façon dont on nous présente l’information.

Si vous analysez les deux propositions, le résultat est le même mais la prise de décision pour notre choix est plus complexe. La cohérence n’est pas obligatoirement le processus décisionnel suivi.

Les chercheurs ont mis en avant que la manière dont le problème est formulé est important mais nos valeurs (toujours là !), nos habitudes et notre personnalité vont influencer nos choix.

En avons-nous conscience ? il semblerait que non !

Les experts en marketing savent mettre en avant le verre à moitié plein ! et c’est identique dans tous les domaines. Dans celui de la santé, les possibles bénéfices vont être mis en avant plus que les risques éventuels. Pourquoi ? notre énergie mentale préfère le positivisme.

Un autre point mis en avant par les psychologues est en rapport avec l’âge.

Plus jeune, nous réfléchissons en termes de gain immédiat.

Un test très connu est celui fait auprès d’un jeune public avec des bonbons, option A tu peux avoir 5 bonbons (c’est un exemple) tout de suite, option B, si tu attends 10 minutes, tu peux en avoir 10. Le choix principal porte sur la 1ère option, les bonbons tout de suite au détriment de la quantité !

En vieillissant notre raisonnement s’inverse et nous voyons les conséquences à plus long terme avant de prendre une décision.

Ce qu’il faut retenir, c’est que notre cerveau est complexe. Pour autant à nous de savoir le dompter !

La première règle est de prendre le temps de réflexion et de faire une courte analyse (surtout quand il s’agit de décision importante) des points positifs et négatifs de nos choix. Connaître les risques de nos choix permet d’être conscient et de prévenir plus que de subir.

La deuxième règle c’est aussi de se faire confiance et de suivre son intuition. Puisque les chercheurs pensent que nous ne sommes pas rationnels alors suivons nos instincts qui sont souvent les bons. N’oublions pas que nos ancêtres ont survécu grâce à leur instinct de survie. Nous sommes plus évolués mais notre instinct de survie dans notre jungle moderne peut être utile dans nos choix inconscients quand nous hésitons.

Et le positivisme dans toute cette prose ?

Thomas J Leonard (un des plus grands noms du coaching), dans ses travaux a mis en avant la notion des 7 piliers de vie pour avoir une vie équilibrée. Précédemment, je vous ai parlé des besoins et valeurs (deux des sept piliers) maintenant au tour du positivisme.

Sans avoir fait des travaux en psychologie, Thomas J. Leonard s’est aperçu du bienfait dans nos vies de voir non pas la vie en rose mais bien le côté positif avant de voir le côté négatif.

- Le positivisme, c’est également ne pas être dans le jugement mais accepter les évènements tels qu’ils arrivent. Il y a toujours une leçon à tirer de nos expériences même celles que nous pensons « malheureuses ».

- Le positivisme, c’est être bienveillant avec soi-même. La réussite arrive rarement au premier essai. Essayer et essayer encore c’est avancer sur le bon chemin et être inconditionnellement constructif.

En coaching, nous ne parlons pas d’échec mais de retour d’expérience, c’est la clé du positivisme.

C’est : savoir analyser une situation (pour faire le lien avec le début de cet article) sans la déformer, en voir tous les aspects plaisants et déplaisants et savoir en retirer les bénéfices.

C’est : ne pas « faire la politique de l’autruche » : je mets la tête dans la sable et je ne vois rien. A court terme, c’est réconfortant, à long terme, c’est prendre le risque que les ennuis vous tombent quand même sur la tête !

Alors verre à moitié vide ou plein ?

Le positivisme c’est de voir le verre à moitié plein mais de se dire également qu’il est temps de le remplir !

Sachez aussi appliquer cette règle dans votre communication avec les autres, pensez « positif » quand vous transmettez une information ou une demande.

Si vous souhaitez motiver et donner une bonne énergie mentale à votre interlocuteur, penser à la présentation positive de votre thématique.

Positif, constructif et…anticipatif ! appliquez cette méthode dans votre vie quotidienne privée et professionnelle. Votre vie en sera plus légère.

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