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Gagner ou réussir ? ou la pyramide du succès suivant John Wooden


John Wooden (1910-2010), est considéré comme le plus grand entraîneur universitaire américain tout sport confondu et a laissé son empreinte comme coach notamment dans sa définition de la réussite et dans sa « pyramide » du succès (je l'ai traduite en français plus loin dans l'article) . Sa philosophie de vie a été transposé dans le monde des affaires et du management.

Retour sur une belle histoire …de réussite.

John Wooden, comme entraîneur, a eu 620 victoires contre 147 défaites, soit 80% de réussite.

Voici comment il explique sa réussite. Dans une de ses dernières interventions lors d'un Ted talk en 2009 (lien joint à cet article sur you tube), il est revenu sur son histoire, je vais vous la résumer et présenter sa conception de la réussite, très pragmatique mais tellement réaliste (pour les puristes, le lien est ci-dessous).

https://www.ted.com/talks/john_wooden_on_the_difference_between_winning_and_success/

Pendant son intervention, il a abordé une partie de sa vie, a expliqué ce qu’il est devenu en parlant de ses origines, et aussi a présenté ses valeurs qu’il expose dans sa pyramide du succès.

Les concepts sont simples, plein de bon sens, le fait qu’il soit devenu célèbre (en lien avec mon dernier article) lui a permis de les présenter et d’en faire un modèle à succès (notamment aux Etats-Unis).

Voici quelques extraits de son intervention (en italique) :

1) LA PAIX DE L’ESPRIT : FAIRE DE SON MIEUX !

John Wooden rappelle que nous ne sommes pas tous égaux, que ce soit en en taille, en apparence, en intelligence et donc tout le monde ne peut pas avoir 20 sur 20 !

Soyons juste quand nous portons un jugement.

Il a donc cherché une approche qui, il l’espérait, permettrait de devenir un meilleur enseignant, et donnerait aux jeunes (que ce soit en sport ou en cours) quelque chose à laquelle ils puissent aspirer, autre chose qu’une note plus élevée en cours, ou des points supplémentaires dans une compétition sportive.

Il en est arrivé à sa propre définition de la réussite.

La paix de l’esprit est atteinte uniquement à travers la satisfaction de savoir que l’on a fait l’effort de faire du mieux que l'on pouvait.

« Si vous faites l’effort de donner le meilleur dont vous êtes capable, d’essayer d’améliorer la situation qui existe pour vous, je crois que c’est ça la réussite. Et je ne crois pas que les autres puissent juger cela. Je crois que c’est comme le caractère et la réputation. Votre réputation est comment vous êtes perçus ; votre caractère est ce que vous êtes vraiment. Et je crois que le caractère est beaucoup plus important que la manière dont on vous perçoit. Vous espérez qu’ils soient tous les deux positifs. Mais ils ne seront pas nécessairement les mêmes. »

2) PRINCIPES DE VIE :

Etre à l’heure,

Etre impeccable,

Ne jamais critiquer,

Ne pas pleurnicher,

Ne pas se plaindre,

Ne pas chercher d’excuses.

- Etre à l’heure (ne jamais être en retard) ; On commence à l’heure, on finit à l’heure.

(C’est un principe que personnellement j’aime bien et que j’applique. Dans les réunions, si vous commencez toujours à l’heure, cela se sait et les personnes arriveront à l’heure ! par contre, vous devez respecter l’heure de fin de réunion prévue.).

- Etre net et propre. (Cela peut paraître surprenant d’avoir à rappeler ce genre de principe mais parfois c’est bon de le dire).

- Pas d’insulte, ne jamais critiquer un collègue, (c’est un des principes que je rappelle dans un de mes ateliers en entreprise, « savoir vivre et travailler ensemble »).

- Ne pas « pleurnicher », contrôler ses émotions.

- Ne pas se plaindre (cela ne fera rien bouger).

- Ne pas chercher d’excuses, le résultat nous appartient, ce n’est pas la faute à « pas de chance » !

3) PYRAMIDE DU SUCCES : 15 blocs de compétences

4) DEUX CLES : ETRE PATIENT ET CROIRE EN SOI

Autre point de son exposé (toujours en lien avec sa pyramide) :

John Wooden était persuadé quel que soit ce que nous faisons, nous devons être patients et croire en nous.

« Je crois que nous devons croire, vraiment croire. Pas juste le dire ; croire que les choses se réaliseront comme elles devraient à la condition que nous fassions ce qu’il faut. Je crois que nous avons tendance à espérer que les choses se réalisent comme nous le voulons, bien souvent. Mais nous ne faisons pas ce qui est nécessaire pour qu’elles deviennent réalité. J’ai travaillé là-dessus pendant à peu près 14 ans, et je pense que ça m’a aidé à devenir un meilleur enseignant. Mais tout tournait autour de cette définition initiale de la réussite. »

Dans son allocution, il rappelle que quand nous perdons, nous accusons le sort de ne pas être de notre côté mais pour lui « nous gagnons ou nous perdons en nous », les trophées sur une étagère ne peuvent jamais nous faire gagner le match de demain. Vous et moi savons au fond de nous-même qu’il y a toujours une chance de gagner la couronne. Mais quand nous manquons de donner le meilleur, nous n’avons pas réussi le test, de tout donner et de ne rien garder jusqu'à ce que le match soit remporté.

De montrer ce qu’est la détermination. De continuer quand d’autres abandonnent. De continuer, de ne pas abandonner. C’est en donnant son maximum qu’on gagne la coupe.

De rêver qu’il y a un but à l’horizon.

D’espérer quand nos rêves sont éteints.

De prier quand nos espoirs ont fui. Et de perdre, sans avoir peur de tomber, si nous avons tout donné courageusement. Car qui peut demander plus à un homme que de donner tout ce qui est en son pouvoir. Il me semble que tout donner n’est pas si loin de la victoire. Alors le sort a rarement tort, quel que soit sa manière de tourner et de se retourner. C’est vous et moi qui faisons notre sort -- nous ouvrons ou fermons les portes sur la route devant ou la route derrière nous.

Simplement allez-y, et quoique vous fassiez, faites-le au mieux de vos capacités.

« Ne mentionnez jamais que vous avez gagné. Mon idée est que vous pouvez perdre quand vous dépassez le score. Et vous pouvez gagner quand vous avez été battus ».

Ce qui compte vraiment : si vous faites l’effort de faire du mieux que vous pouvez régulièrement, les résultats seront ce qu’ils doivent être. Pas nécessairement ce que vous aimeriez qu’ils soient, mais ils seront ce qu’ils doivent être, et vous seul saurez si vous pouvez le faire.

Il termine en disant,« J’ai 94 ans… Le facteur déterminant de mes succès est le suivant : ai-je fait l’effort de faire de mon mieux ? Voilà le seul critère, et je suis le seul qui le sait".

Et vous, faîtes-vous de votre mieux ? Estimez-vous que quand vous n’êtes pas contents de vos résultats, vous avez fait le maximum ?

Gagner ou réussir ? Réussir n’est pas forcément gagner !

Le message de John Wooden: Ne pas avoir de regret, avoir fait de son mieux et à ce moment -là vous pourrez dire que vous avez réussi !

Si nous devions résumer les clés du succès, ce serait quoi ?

A titre individuel :

- Agir,

- Aller de l’avant,

- Ne pas avoir peur de l’échec,

- Croire en soi,

- Gardez le cap, Ne pas baisser les bras (revoir mon blog sur le sujet),

- Être toujours dans l’apprentissage (dans le sens apprendre, pas forcément revenir sur les bancs de l’école même s’il n’y a pas d’âge pour cela)

- Être enthousiaste,

- Avoir envie (si vous n’avez plus d’envie, ni d’enthousiasme, il est temps de faire un point !)

À titre collectif :

- Penser « ensemble » et non chacun pour soi, son idée :

Il n’y a pas de star dans une équipe mais c’est l’équipe qui est la star doit être LE fil conducteur pour vos équipes et collaborateurs, pour que chacun se sente valorisé et concerné,

- Être respectueux,

- Ne pas être dans le jugement,

- Maintenir une ambiance de coopération dans vos équipes, nous avançons dans la même direction avec les mêmes objectifs (peut-être est-il nécessaire de refaire un point sur les objectifs communs, de trouver le fil d’Ariane pour sortir du labyrinthe ?)

En tant que responsable (c’est dans le mot même), vous êtes responsable des autres, vous vous devez de montrer l’exemple, vous devez appliquer les principes individuels, montrer le chemin avant de faire appliquer les principes collectifs !

John Wooden l’a dit, rien n’est facile, il n’y a pas de parcours simple, ni de raccourci, mais du travail, de la persévérance, de la confiance en soi, en ce que l’on veut vraiment ! et faire de son mieux tout le temps !

Vendredi prochain, nous continuons sur le thème du succés avec un livre américain qui est un best seller mondial « True North » de Bill George, le thème porte sur le Leadership, qu'est_ce qu'un authentique leader et comment le devenir. Vous vous apercevrez que tous ces auteurs à succés parlent de la même chose. Connaître ses valeurs !

En attendant le prochain article de vendredi prochain qui vous expliquera ce qu'est un "Leader authentique" et comment en devenir un.

Voici le point de vue de john Wooden sur le Leadership en 12 points :

- Les bonnes valeurs attirent de bonnes personnes,

- L'amour est le mot le plus puissant de quatre lettres (ou en 5 traduction française),

- Appelez-vous « professeur »,

- sachez transmettre,

- L'émotion est ton ennemi,

- Il faut 10 mains pour faire un panier,

- Les petites choses font de grandes choses,

- Faites chaque jour votre masterplace,

- La carotte est plus puissante qu'un bâton,

- Faire de la grandeur accessible à tous,

- Rechercher un changement significatif,

- Ne regarde pas le tableau de bord,

- L'adversité est votre atout.

Merci à mon mari qui m'a donné le thème d'aujourd'hui en discutant du talkshow de John Wooden avec moi et suggéré d'en faire un article !

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